Témoignage à ne pas mettre entre toutes les mains... Ames sensibles s'abstenir...
- Bonjour, je m'appelle Machin et je suis une Candy Cruche...
- Bonjour Machin!
Je suis venu tard à cette drogue dont j'ignorais jusqu'à l'existence, alors que, telle la Peste Noire ou la Grippe Espagnole, elle ravageait déjà la planète.
C'est que je suis issu d'un monde où il n'y avait pas Internet. Déjà, il y a 20 ans, le Minitel m'effrayait.
Tout a commencé à Noël. A moi qui n'ai jamais touché un jeu video, mon fils, bizarrement, m'offre un smartphone et me dit: j'ai installé un petit jeu facile pour t'apprendre à t'en servir. En plus, ça te détendra, tu verras.
Ai-je rêvé ou une lueur ironique brillait-elle dans son oeil ? Etait-ce une façon subliminale de me faire passer le message "Vieux schnoque, tu nous as interdit la télé, les jeux video, les téléphones portables et l'accès à Internet, tu vas voir le choc en retour". Mais je n'ose y croire, il avait son si charmant sourire. De toute façon, mon fils m'admire et m'adore. Il aime bien quand je lui relate mes expériences passées, que je lui donne des conseils ou mon avis sur les choix discutables qu'il fait parfois (souvent, en fait).
Mais je me laisse entraîner, il faut que je reste concentré.... comme lors d'une partie, quand la bombe va exploser et que je n'ai plus que deux coups pour la désamorcer.
C'est un jeu assez facile et con, en fait. Il faut aligner des bonbons colorés, les grouper par 3 ou 4 ou 5, la gratification augmentant à chaque fois.
Passé les premiers niveaux, ça se complique un peu, bien sûr, histoire de corser le jeu. Rien de bien dramatique.
On a droit à cinq vies: une vie de perdue à chaque échec, sachant qu'il faut attendre une demi-heure pour la reconstituer.
C'est amusant, rien à voir avec les jeux video que j'interdisais aux gamins, je ne supportais pas de les voir tétanisés sur leur manette de jeu, négligeant leurs devoirs, déjà qu'ils n'apprennent plus grand chose à l'école, et ça ne s'arrange pas si j'ai bien compris... Et toujours cette crainte qu'ils piquent une crise d'épilepsie...
Par contre j'ai un peu attrapé mal aux cervicales, à rester penché sur ce petit téléphone à l'écran ridicule. Surtout avec ma vue qui baisse toujours plus.
"Maladie du siècle" m'a dit le kiné, qui enrage contre tous ces petits vieux qui s'énervent sur leurs écrans, au lieu de profiter des jours qui leur restent.
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, les crises que je peux prendre quand mon doigt maladroit fait une mauvaise combinaison, alors qu'une magnifique boule à facettes me tendait les bras! Le pire, je crois, la frustration absolue, ce fut la fois où j'avais deux boules à facettes côte à côte. Je me régalais d'avance de voir l'effet destructeur quand on les fait se télescoper: une vraie mitrailleuse qui, normalement, dégomme tout le champ de bataille. Et mercredi! mon doigt glisse et j'assemble sans le vouloir une des boules avec un haricot rouge. Enfer et putréfaction! Quelle déception! Quelle tristesse!
J'ai aussi une légère tendinite à la jointure du pouce, la main qui soutient le téléphone. Et l'index droit tend à s'engourdir, de plus en plus. Le poignet, aussi, donne des signaux clignotants.
Il paraîtrait, soi-disant, que mon humeur s'est un peu dégradée depuis Noël. Mais je reste civilisé, on reçoit des copains etc... Cependant, au bout de cinq minutes, c'est vrai que je deviens nerveux. Et puis, c'est bizarre, j'écoute en boucle toujours le même morceau, à plein volume, il me dynamise: Boogie-Woogie, de Kid Thomas. Heureusement que ce n'est pas une chronique musicale, pauvres de vous...
Quand je raconte des histoires à ma petite-fille, enfin quand j'ai le temps, j'adapte un peu les grands classiques: la caverne d'Ali-Baba contient désormais des caisses de boules à facettes et de bonbons striés. Le loup explose la grand-mère et dit au petit chaperon rouge: "Désolé. Echec au niveau. Vous n'avez pas fait descendre les ingrédients". Charmée, Montagne mentholée (je l'ai rebaptisée ainsi) essaye de prendre mon smartphone (car je continue à jouer en racontant), mais pas question, elle est bien trop petite pour avoir un téléphone. Quoique le mien ne serve pas beaucoup, je l'ai mis en mode avion pour ne pas être dérangé. Mais de toute façon, non, non et non, on ne touche pas à mon précieux!
Mon référentiel a changé, je raisonne en métaphores tirées de ce jeu maudit, j'essaye par exemple d'aligner les verres sur la table, par 5 de préférence. Ce n'est pas toujours évident, surtout quand on est deux, et même, en fait, quand on est tout seul, il me semble que ça m'arrive de plus en plus souvent... Mais bon, je n'ai pas trop le temps de m'occuper de ça.
Dans la vie de tous les jours, ça donne à peu près ça:
- Bon, okay je vois le problème, il faut commencer par buter les chocolats, et vite, avant qu'ils ne prolifèrent.
- On va droit dans le mur de chocolats... le seul moyen, c'est de le pulvériser avec un bonbon rayé, ou, mieux, avec un sachet et un rayé.
- C'est pas compliqué, il faut enlever toute la gélatine.
- Eh, les gars, tic-tac, Il faut au plus vite désamorcer les bombes.
Autant de phrases mythiques... Comprenne qui pourra...
Purée! La vache! Des jurons ignobles fusent, désolé si je suis un peu cru et si cela vous choque, mais j'essaye d'être réaliste.
Et cette phrase explosive: "P***! A un près! J'y étais presque!", combien de fois l'ai-je prononcée, et combien de fois l'ai-je entendue de la part de ma douce moitié, qui reste à la maison, maintenant, rivée sur la tablette que je lui ai achetée (le jeu était pré-installé). Comme je suis un peu plus expérimenté, je m'arrête parfois, et la force à manger un peu, à prendre l'air: "Pendant ce temps, ta tablette fabrique des vies, le temps roule pour toi" lui dis-je pour la rassurer.
Mais ça ne marche plus depuis qu'elle a compris qu'il suffit d'avancer l'horloge. Sa tablette affiche 5 Juin 2016, bien fol qui s'y fie.
Mais au moins on dort mieux, car elle se réveillait auparavant toutes les deux heures et demi pour épuiser le 'carton plein' des 5 vies toutes fraiches.
Des "vies-rtuelles" comme dirait mon beau-père, que nous tenons éloigné de tout appareil électronique, sinon qui ferait le jardin?
Parfois, je n'ai plus les yeux en face des trous, mais je m'obstine. Je la joue bourrin, à l'arrache, comme au début quand je n'avais pas compris toutes les subtilités. Et là, bingo, ça marche aussi bien, à condition d'avoir une bonne config de départ...
Il y a une chose qui est certaine, c'est que je deviens moins con: je repère les combinaisons en devenir, je les aide à se former, je fais du 'bonbon forming'. Je prévois dix coups à l'avance, bien obligé, moi qui ai toujours détesté les échecs.
J'apprends à être toujours plus malin: je joue la montre quand une bombe va exploser mais que j'ai fait le taf de points requis, dans les parties en temps limité (je me suis fait avoir plusieurs fois, c'est fini à présent!).
Comme disait G. Bush, après avoir matraqué l'Irak sous des milliards de tonnes de bombes, je pense que je vis dans un monde meilleur, à présent. Que je suis un homme meilleur, en fait.
Je me sens une âme de docteur en physique nucléaire quand je bouge précautionneusement des haricots en sachets hautement instables qui ne demandent qu'à exploser.
Ah que oui, j'ai compris ce qu'est une réaction en chaine: vous bougez avec délicatesse trois petits bonbons et voilà que tout se met à bouger, à dévaler, c'est un éboulement de terrain, que dis-je, une avalanche, non, une déflagration nucléaire!
On découvre des astuces qui vous sauvent la vie. Comment envoyer en enfer une bombe prête à exploser. Avec un peu de pot, elle se fera dévorer par un méchant chocolat.
Il faut bien comprendre le principe de chaque nouveau niveau. Puis élaborer une nouvelle stratégie, et l'améliorer encore et encore et encore. Etre aware, comme dirait JC Vandamme. S'adapter ou mourir. Et je ne rigole pas.
Oui, ce jeu est très pédagogique. Il m'apprend à me calmer, à gérer mon stress, à me forger des nerfs d'acier. A sourire dans la défaite, un sourire un peu crispé, mais un sourire quand même, j'y tiens. Même quand j'ai envie de tout faire péter pour que ça redistribue des meilleures cartes...
Il ne faut jamais se précipiter, ne pas jouer trop vite, ne pas sauter à la conclusion un peu trop voyante et hâtive. Oui, j'ai appris à bien jauger d'un coup d'oeil perçant une situation, et je me force à re-examiner la situation à chaque coup. Ma vision est devenue globale, je vois simultanément sous plusieurs angles, du point de vue des haricots rouges, ou bien des boules bleues. Take the big picture, ils disent dans les films ricains. Chez les grenouilles, on dit "Sortir du cadre".
Je suis obligé de mentionner les fois où je ne peux résister à l'envie de créer une boule à facettes, alors que ça ne sert à rien et que ça gaspille un coup inutilement! Et je le paye cash! Merci, ô Candy Crush, je mérite ma punition!
Par contre, je trouve bien mesquine l'intelligence artificielle animant ce p*** de jeu. Les exemples abondent: quand il n'y a plus de combinaisons possibles, elle redistribue les cartes, mais d'une façon extrêmement chiche qui ne nous avance pas beaucoup.
De même, son ironie est très lourde: je fais exploser quelques babioles, elle approuve, faussement admirative: "Divine!" qu'elle dit et paf! c'est la fin de partie.
De même, alors qu'il est très dur d'assembler certaine combinaison qui me sauverait, soudain, quand je n'en ai plus besoin, des dizaines de possibilités pour cette même combinaison s'offrent à moi. En plus elles se forment toutes seules puis explosent quand je ne le voudrais pas. Sans doute une belle illustration à la notion "l'ironie du destin"... Ce jeu n'a pas d'état d'âme, c'est sa force.
Bref, mon QI a grimpé en flèche. Mais je ne m'en servirai pas car je n'en ai pas l'utilisation. Trop intelligent dans un monde trop con...
Quelque chose m'a interpellé récemment. Il faut dire que je me suis vaguement remis à la méditation, pour essayer de m'en sortir. Et là, en essayant de visualiser mon 3ème oeil, au milieu du front, le truc classique pour acquérir la clairvoyance, j'ai vu une boule à facettes qui brillait de mille feux. Est-ce bon signe ou au contraire celui d'une irrémédiable addiction?
En tout cas, je me suis mis en arrêt maladie, je suis bien trop occupé en ce moment, en pleine crise de créativité.
Quant aux problèmes d'actualité, je souris doucement: à quoi bon?, c'est du vent tout ça, ce n'est pas la vie réelle! Je ne pense plus au sexe, je ne me pose plus de questions philosophiques à la mord-moi le noeud, je suis bien.
En tout cas, c'est sûr, je ne lis plus, ça ne sert à rien, ça fait perdre du temps. Cela a surpris ma belle-mère, que nous tenons aussi à l'écart de toute contamination électronique (qui ferait la cuisine, sinon ?), elle qui m'a vu dévorer des pavés monstrueux. J'ai jeté tout ça aux orties, depuis. Dans la cheminée, même, car j'avais oublié de racheter du bois.
Je ne me rase plus et je ne fais plus mes prières du soir. J'optimise mon temps en fonction des parties. Avant la découverte maudite de la ruse pernicieuse d'avancer la montre, j'arrivais à accomplir différentes taches le temps que mes vies se re-constituent. Mais maintenant, quelle force de caractère ne faudrait-il pas pour s'arracher du canapé! Cela me rappelle l'époque, j'étais jeune alors, où j'essayais de noter mes rêves: je me réveillais vaguement en me disant: allume et note ce rêve. C'était terriblement dur et souvent je me rendormais. Mais bon, c'est loin, le développement personnel et tout ça....
La seule chose que j'arrive à faire, c'est jouer à l'Euro Millions: j'ai un compte Internet chez QuiVousSavez. Et je joue quand j'ai de la chance dans mes parties. Je me dis qu'il convient de profiter de cette micro-période de chance. Et ça marche! J'ai ainsi gagné plusieurs fois 3 Euros 70. Je n'avais encore jamais gagné en 20 ans. Mais bon, je ne sais pas ce que je ferais de tout cet argent si je décrochais la lune! Pas trop le temps en ce moment.
Oui, je suis une Candy Cruche, et j'aime çà... J'ai les boules, mais à facettes, et je peux mourir heureux, j'aurai joué une belle partie! Divine! comme il dit, le bougre. Pour paraphraser Jung, je suis un inconscient qui se réalise en s'éclatant à ce jeu de merde. Un inconscient qui se la joue.
Mon frère, qui est encore sain, je ne sais pas par quel miracle, car il a lui aussi des enfants, me dit que j'ai été lobotomisé. Mais c'est faux, je ne suis pas accro, je
m'arrête quand je veux. Il y a bien quand même quelque chose qui m'inquiète, c'est que j'approche du niveau maximal. Je sais qu'ils vont en rajouter, toujours et toujours, mais pas au rythme que j'ai
adopté depuis Noël: 400 niveau en deux mois et demi... Sans compter les 65 niveaux du monde de cet abruti d'Odus, le hibou qui ne tient pas sur ses pattes...
Mais bon, ne vous inquiétez pas, je gère, comme disent les djeunes, et je m'amuse quand je vois les autres, comment ils ont détruit leur vie de couple, comment ils jouent en marchant dans la rue, c'est vraiment n'importe quoi!
Et puis il y a deux ou trois niveaux sympas (le 140, par exemple, je crois, il faudrait que je consulte mes notes) que j'ai bien aimés et que je peux refaire en boucle, enfermé dans mon monde idéalisé, tel le héros de Murakami dans La fin des temps, piégé dans son rêve, qui s'en rend compte mais qui s'y trouve bien, finalement.
Bon, le vent se lève, il faut tenter de vivre... Je dois vous laisser, j'ai une partie à jouer. Et puis, si je trouve cinq minutes, je promènerai ma femme (j'ai dû me séparer de mon chien, on ne se supportait plus).
Pour savoir si le pauvre Machin s'en est sorti, tapez 1.
Pour savoir si le pauvre chien dont il parle est le fameux chien dont la video a fait le tour du monde, tapez 2.
Et si vous voulez à votre tour témoigner sur ce qui vous a le plus énervé dans ce jeu, ne vous gênez pas...
Vous pouvez aussi nous envoyer votre propre témpignage d'addiction, en guise de thérapie...
A l'heure où l'éditeur King introduit ce p*** de jeu en bourse, je crains le pire pour l'avenir de la race humaine. Vive les échecs!
Pas d'orchidées pour Miss Candish
Le sujet me passionne et fera dorénavant figure de référence.
Repos!
Avant, on formait les officiers de l'état -majoor abvec les échecs. A présent, c'est Candy Crush obligatoire.
Affirmatif!
Général Crush, enseignant à l'école de guerre
J'ai voulu aller au ciné, on a joué à Candy Crush,
J'ai voulu danser,et on a vu ta mère,
J'ai voulu faire un calin et tu as tripoté ton Candy Crush,
Comme toujours!
Candy Brel
Ah, le plaisir d'attirer une bombe dans une embuscade et de la faire exploser, les yeux dans les yeux.
On devient vite sadique, avec ce jeu...
Et comme on peut être méchant, avec une boule bien manipulée!
Il y a fondamentalement trois approches stratégiques.
La première est celle de l'overwhelming force, chère aux Américains, qui consiste à amasser un maximum de bonbons rayés et à y mettre feu avec un sachet, provoquant ainsi
une déflagration gigantesque, dans les décombres fumants de laquelle on trie les morceaux qui peuvent se révéler utiles.
Et on recommence, encore et encore. Sans trop se poser de questions.
Général Crush, enseignant à l'école de guerre
La deuxième stratégie, inspirée de la Blitz Krieg des généraux du Führer, consiste à dégommer les chocolats au plus vite, par une attaque éclair, en contournant les lignes de défense de
l'ennemi, en violant toutes les conventions, en étant là où on ne vous attend pas.
Général Crush, enseignant à l'école de guerre
La troisème stratégie que nous enseignons à l'école de guerre, plus subtile et que j'appellerai la méthode française, reproduit le génie militaire de Napoléon dans sa brillante campagne de France,
où, avec une armée squelettique mais motivée, il attaqua plusieurs armées à la fois,
ouvrant un front ici, puis, après une retraite habile, attaquant là, un ennemi encore au repos, pour se porter immédiatement là-bas, évitant l'encerclement, se perçant des issues de secours,
démoralisant un adversaire pourtant supérieur en nombre et en équipements.
Général Crush, enseignant à l'école de guerre
On t'emmerde, général Crush!
Tout à fait, Machin. Je dirais même que le Candy crusheur est compulsif, pour ne pas dire con tout cours, hè hè hè hè hè hè hè.
An effet, Thierry. Et je rebondis (façon de parler) sur ce que tu viens de dire, de façon tout à fait humoristique, hi hi hi.
Les statistiques sont là et elles sont sans pitié: c'est souvent la double peine pour les verts,quand, après l'explosion d'une boule à facettes sur un des leurs portant un maillot rayé; il est obligé
de quitter le terrain.
Je l'ai bien remarqué. Enfin je me comprends.Enfin je sais plus. Euh...
Je t'ai reconnu, Machin! Tu es Candide Crush, de Zadig & Voltaire!
Merci pour cet amusant article, qui m'a fait doucement rigoler. Entre deux parties, continuez à nous faire rire.
Sympa l'article, mais le rapport avec l'astrologie chinoise et le Zi Wei Dou Shu?
Les bleus diminués, les bleus traqués, les bleus rassemblés. Mais les bleus explosés, liquéfiés, azimutés.
Reste concentré sur ce que tu sais faire, Machin, on attend la suite des cours d'astrologie chinoise! :-)
Cordialement,
André
Excusez ma tenue, je sors du bain. Ceci dit, bravo, pour cet article solidement documenté.
Cela me rappelle le FMI...
Ô éphémère FMI, comme je regrette tes articles solidement docucumentés...
Ok, OK. Mais pour commander une analyse de mon thème astrologique chinois, je fais comment?
Enfin un peu d'air frais dans l'atmosphère pestilentielle due à la pensée unique des bisounours qui veulent nous enfûmer pour qu'on les laisse nous entuber en paix .
Marre de la bien-pensance, du politiquement correct, de la repentance et de l'auto-flagellation!
Apprenons, que diable, à penser un peu par nous-même, loin du discours dominant et de la bien-pensance.
Lâchez vos consoles, et sauvez la planète! Putain, quoi, je dis une connerie ?!
Que penser de ce billet qui ma litteralement subjugez... encore?
Chez nous, on ne dit plus un clou chasse l'autre mais une boule chasse l'autre.
Merci pour cette tranche de vie. Un peu longue, certes, mais on sent que le sujet vous tient à coeur!
Je vous souhaite bonne chance pour essayer de vous en sortir! On ne sait jamais, ça peut marcher!
J'ai adoré votre chronique. Je suis comme vous: je suis nulle en informatique mais je suis une Candy Cruche!
J'ai adoré votre chronique. Je suis comme vous: je suis nulle en informatique mais je suis une Candy Cruche!
Je suis vraiment nulle: comment ça marche ces commentaires?
Je le retape, au cas où:
"J'ai adoré votre chronique. Je suis comme vous: je suis nulle en informatique mais je suis une Candy Cruche! "
Voilà, j'espère que cette fois c'est bon!
Il y a une phrase idiote qui me hérisse, c'est " Dieu est avec nous!"
En fait, Dieu est avec Candy Crush. Non, Dieu est Candy Crush.
De préférence, n'utilisez pas une boule à facettes contre une autre boule à facettes, c'est un peu trop violent.
Mais bon, s'il n'y a pas d'autre moyen....
Candy Crush a été développé dans les labos de la CIA (c'est prouvé) pour rendre encore plus con le genre humain et l'asservir. Résistez!
Bravissimo! C'est la canditude absolue!
Moi, je jubile quand je prends CC à son propre jeu: je fabrique un rayé avec au moins deux bombes! Et boum, prends-ça! Ah zut, c'est fini...
Si je peux me permettre, sans me faire allumer.
Je voudrais quand même signaler que l'attitude de Rambo, dans les commentaires ci-dessus, est inqualifiable.
Ce n'est pas avec de tels éléments que l'on gagne les guerres, nom d'un petit bonhomme.
Vous avez la soluce pour le niveau 201? Je suis un peu blouqé depuis 4 semaines....
Une candelle in the wind.
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